Qualité Transports - Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST)

Bilan à mi-2021

publié le 29 octobre 2021


Après une année 2020 profondément marquée par les conséquences de la crise sanitaire qui avait engendré des chutes brutales et prononcées des volumes de trafic des différents modes de transport, 2021 connaît, elle aussi, un premier semestre encore bouleversé par la covid-19, notamment en raison de mesure de confinement restreignant la circulation ou interdisant les entrées et sorties de territoire pour la plupart des pays.
Ainsi, l’AQST observe une très forte chute de 81 % du nombre de passagers entre le premier semestre 2021 et le premier semestre 2019 pour le mode aérien, une chute de 22 % en moyenne du trafic ferroviaire (demande en voyageurs-km) et une chute de 28 % du trafic (demande en voyageurs-km) en Île-de-France entre le premier semestre trimestre 2021 (données du 2e trimestre pas encore disponible à ce stade) et le premier semestre trimestre 2020.

LES CHIFFRES DANS LE SECTEUR AERIEN

A noter que la demande résiduelle de passagers toutes catégories de vols confondues atteint 19 % du niveau du premier semestre 2019.

Vols intérieurs  : Le taux de retard baisse de 14,1 % au premier semestre 2020 à 6,2 % au premier semestre 2021. Le retard moyen passe de 46 minutes à 41 minutes.

Vols moyen-courrier : Le taux de retard baisse de 16,5 % au premier semestre 2020 à 11,2 % au premier semestre 2021. Le retard moyen passe de 45 minutes à 43 minutes.
Dans ce domaine, ce sont les liaisons avec les pays d’Afrique du Nord (notamment avec la Tunisie et avec l’Algérie) qui atteignent en général les niveaux de retard les plus élevés.

Vols long courrier : Le taux de retard connaît une légère hausse de 19,3 % au premier semestre 2020 à 20,2 % au premier semestre 2021. Le retard moyen baisse quant à lui de 51 minutes à 44 minutes.
Dans ce domaine, ce sont les liaisons avec l’Outre-mer (Fort-de-France, Saint-Denis de la Réunion, Pointe- à-Pitre) qui atteignent en général les niveaux de retard les plus préoccupants.

LES CHIFFRES DANS LE SECTEUR FERROVIAIRE

Liaisons TGV  : Le taux d’annulation enregistre une forte hausse de 5 % à 8,6 % au premier semestre 2021. Le taux de retard connaît une baisse de 12,4 % à 10,1 % avec un retard moyen des trains retardés en hausse de 28 minutes en 2020 à 35 minutes en 2021.

Intercités : Le taux d’annulation est orienté à la baisse de 2,5 % à 1,6 %. Le taux de retard connaît une baisse de 18,1 % 13,6 % avec un retard moyen des trains retardés à 53 minutes.

Transports régionaux (TER) : Le taux d’annulation enregistre une légère baisse de 2,3 % à 2,2 %. Le taux de retard baisse de 7,4 % à 6,6 %.
Le suivi réalisé́ par l’AQST met en avant de fortes disparités géographiques entre la région Bretagne qui connaît 1 % d’annulation (le meilleur taux).
Dans les retards, la meilleure performance est atteinte par la région Bretagne avec 3,2 % et le moins bon taux par la région Hauts-de-France avec 9,1%.

RER et Transilien : La ponctualité s’améliore notamment pour les lignes A, B, C, D et E du RER et pour les lignes L, P et U du Transilien alors qu’elle se maintient pour la ligne R du Transilien et se dégrade pour la ligne N du Transilien.
Dans le détail, toutes les lignes hormis le RER D et la ligne R atteignent au premier semestre 2021 les objectifs moyens de ponctualité définis par Île-de-France Mobilités dans les contrats avec les opérateurs ferroviaires.

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