Trains grandes lignes

 
 
 


a) Périmètre des relations suivies

Les données statistiques présentées dans les graphiques et téléchargeables concernent les circulations ferroviaires, les annulations et la ponctualité au départ et à l’arrivée des trains circulant sur des liaisons intérieures à longue distance (trains « grandes lignes ») et des liaisons internationales ayant une gare française pour origine ou destination.

Les services concernés sont :

  • pour les liaisons intérieures :
    • les services TGV, non conventionnés ;
    • les services Intercités, dont l’exploitation est conventionnée avec l’Etat, regroupés sous l’appellation : « trains d’équilibre du territoire » (ou « TET ») ;
    • feront également l’objet d’un suivi les services exploités par les autres transporteurs ferroviaires.
  • pour les liaisons internationales :
    • les services Lyria (vers la Suisse), Alleo (vers l’Allemagne) et les TGV France-Italie (qui remplacent les services « Artésia » à compter du service 2012) ;
    • feront également l’objet d’un suivi les services Eurostar (vers la Grande-Bretagne) et les autres services internationaux (Thalys), exploités ou non par l’opérateur historique, ayant une gare française pour origine ou pour destination.

Attention :

Tous les services de la gamme Corail Intercités, Téoz et Lunéa (« trains de la catégorie TET ») sont regroupés sous le label commercial « INTERCITÉS » depuis le 2 janvier 2012.

Les indicateurs de ponctualité concernant les services internationaux ne concernent, à ce stade, que la partie française du parcours sur les relations concernées. Par exemple, l’indicateur de ponctualité des TGV vers l’Italie s’applique au parcours (aller-retour) compris entre Paris gare du Lyon et Bardonnèche, commune où la ligne franchit la frontière italienne.


b) Définitions et conventions pour l’établissement des données statistiques

Termes généraux

Pour l’établissement des données statistiques sur les trains suivis et la lecture des tableaux, on entend par :

  • « relation » : itinéraire d’une circulation ferroviaire défini par une gare de départ et une gare d’arrivée ; l’aller-retour entre deux gares compte pour deux relations ;
  • « circulation » : trajet effectué par un train (doté d’un n° donné) sur une relation, à un jour et un horaire prévus ;
  • « circulation programmée » ou « train programmé » : circulation (ou train) proposé(e) à la vente ;
  • « liaison » : jonction entre deux gares situées le long d’un axe assurée à l’occasion d’une circulation ;
  • « service » : série de circulations à titre onéreux effectuées sous un « label commercial » (« TGV », « Téoz », « Intercités », « Thalys », etc.) par un train pour assurer des liaisons à destination ou en provenance d’une autre gare et réalisées : soit exclusivement à l’intérieur du territoire national métropolitain (« services intérieurs »), soit moyennant le franchissement d’au moins une frontière (« services internationaux ») ;
  • « axe » :
    • pour les services TGV, l’un des quatre ensembles géographiques entre lesquels se répartissent les liaisons TGV à savoir : l’axe Atlantique, l’axe Est, l’axe Nord, l’axe Sud-Est ;
    • pour les autres services intérieurs (Corail Intercités, Téoz, Lunéa et nouveaux Intercités), le nom de l’itinéraire complet défini par la gare d’origine et la gare d’arrivée finale du train ; exemple : les liaisons Paris – Caen, Caen – Cherbourg, Cherbourg – Trouville,
      Trouville – Deauville forment l’axe Paris – Deauville ;
    • pour les services internationaux, le nom de l’itinéraire complet défini par le (ou les) pays de départ et le (ou les) pays d’arrivée ; exemple, l’axe France – Benelux (Thalys) ;
  • « transporteur ferroviaire » (ou « transporteur » ou « compagnie » ou « compagnie exploitante ») : toute entreprise à statut privé ou public, qui a obtenu une licence conformément à la législation européenne applicable, dont l’activité principale est la fourniture de prestations de transport de voyageurs par chemin de fer, la traction devant obligatoirement être assurée par cette entreprise ; ce terme recouvre aussi les entreprises qui assurent uniquement la traction ; la SNCF est le principal transporteur ferroviaire exploitant de liaisons ferroviaires desservant le territoire national ;
  • « infrastructure ferroviaire » : ensemble des éléments immobiliers et mobiliers nécessaires à assurer la circulation des trains en toute sécurité et notamment : terrains, corps et plate-forme de la voie, quais, clôtures, ouvrages d’art (ponts, tunnels, …), passages à niveau, rails, traverses, ballast, appareils de voie, installations de sécurité, de signalisation, de télécommunication, d’éclairage, installations électriques pour la traction des trains (caténaires…), bâtiments affectés au service des infrastructures, etc.
  • « gestionnaire de l’infrastructure », tout organisme ou toute entreprise chargé notamment de l’établissement et de l’entretien de l’infrastructure ferroviaire, mission qui peut également inclure la gestion des systèmes de contrôle et de sécurité de l’infrastructure ; en France, le principal gestionnaire d’infrastructure est Réseau ferré de France auquel la loi reconnaît le statut de gestionnaire du réseau ferré national ;
  • « gestionnaire des gares » : la direction autonome des gares au sein de la SNCF, à savoir « Gares & Connexions », qui est juridiquement chargée de la gestion des gares ferroviaires dans des conditions transparentes et non discriminatoires.

Définition des indicateurs concernant les circulations ferroviaires et les annulations de trains et des indicateurs de ponctualité

Les données présentées dans les graphiques et tableaux visent à appréhender les résultats du transport ferroviaire à travers trois séries d’indicateurs :

  • des indicateurs de régularité concernant les circulations ferroviaires et les annulations de trains qui mesurent le nombre de circulations assurées et le nombre de trains annulés par rapport au nombre de circulations programmées ;
  • des indicateurs de ponctualité au départ des trains qui mesurent l’exactitude des trains au moment où ils quittent la gare de départ par rapport à l’heure prévue ;
  • des indicateurs de ponctualité à l’arrivée des trains qui mesurent l’exactitude des trains à leur arrivée à la gare d’arrivée par rapport à l’heure prévue.
  • Indicateurs de régularité
    • « nombre de trains annulés » : nombre d’annulations de trains programmés ;
    • « % de trains annulés » : pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre de trains annulés sur une période de X mois civils rapporté au nombre de trains programmés pour la même période (en %).

Attention :

Un train programmé est considéré comme annulé s’il n’a pas été annoncé comme annulé suffisamment tôt (la veille de sa circulation programmée à 16h).

  • Indicateurs de ponctualité au départ
    • « % (mensuel ou moyen sur X mois) de trains en retard au départ » : pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre de trains en retard au départ sur une période de X mois civils rapporté au nombre total de circulations assurées sur la même période (en %) ;
    • « retard moyen (mensuel ou sur les X derniers mois) des trains en retard au départ » : pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre cumulé (dès la première minute entière) de minutes de retard au départ enregistré par les trains en retard sur une période de X mois civils, divisé par le nombre de trains en retard au départ sur la même période ;
    • « retard moyen (mensuel ou sur les X derniers mois) des trains au départ » :
      pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre cumulé de minutes de retard au départ enregistré par tous les trains sur une période de X mois civils divisé par le nombre total de trains au départ sur la même période.
  • Indicateurs de ponctualité à l’arrivée
    • « % (mensuel ou moyen sur X mois) de trains en retard à l’arrivée » : pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre de trains en retard à l’arrivée sur une période de X mois civils/nombre total de circulations assurées sur la même période (en %) ;
    • « retard moyen (mensuel ou sur les X derniers mois) des trains en retard à l’arrivée » : pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre cumulé de minutes de retard à l’arrivée enregistré par les trains en retard sur une période de X mois civils divisé par le nombre de trains en retard à l’arrivée sur la même période ;
    • « retard moyen (mensuel ou sur les X derniers mois) des trains à l’arrivée » : pour une relation ou un ensemble de relations donné, nombre cumulé de minutes de retard à l’arrivée enregistré par tous les trains sur une période de X mois civils divisé par le nombre total de trains à l’arrivée sur la même période.


c) Modalités de suivi et de mesure de la ponctualité

Mesure de la ponctualité en fonction de la durée du retard

  • Définition du seuil de contrôle

Le « seuil de contrôle » représente la durée minimale d’un retard considérée comme significative et prise en compte pour le suivi des trains « en retard ». Ce seuil varie en fonction de la ponctualité mesurée (départ ou arrivée) et du temps de trajet optimal pour une liaison donnée.
Pour chacune des relations suivies, les écarts entre l’heure prévue (de départ ou d’arrivée) et l’heure effective (de départ ou d’arrivée) mesurés par les indicateurs de ponctualité sont pris en compte en fonction du seuil de contrôle correspondant.

  • Application des seuils de contrôle à la mesure de la ponctualité des trains au départ et à l’arrivée

Pour le calcul du % (mensuel ou moyen sur X mois) de trains en retard au départ, le seuil de contrôle est de 5 minutes : seuls sont pris en compte les trains enregistrant un retard excédant 5 minutes, quels que soient le service et la relation considérés.
Pour le calcul du % (mensuel ou moyen sur X mois) de trains en retard à l’arrivée, seuls sont pris en compte les trains enregistrant un retard excédant le seuil de contrôle. Dans ce cas, le retard est compté pour la totalité de sa durée (dès la première minute de retard). Les trains enregistrant un retard inférieur au seuil de contrôle ne sont pas pris en compte.

Les seuils de contrôle pour la mesure de la ponctualité à l’arrivée, quel que soit le service, sont de :

  • 5 minutes pour un temps de trajet optimal inférieur à 1h30,
  • 10 minutes pour un temps de trajet optimal compris entre 1h30 et 3h00,
  • 15 minutes pour un temps de trajet optimal supérieur à 3h00.

A noter :

Par convention, les trains partis ou arrivés avec un retard inférieur ou égal au seuil de contrôle ne sont pas considérés comme en retard au sens de cet indicateur.

Convention pour la mesure des retards

  • % de trains en retard

Pour le calcul du % (mensuel ou moyen sur X mois) de trains en retard au départ ou à l’arrivée), seuls sont pris en compte les trains enregistrant un retard supérieur au seuil de contrôle correspondant. Par convention, les trains partis ou arrivés avec un retard inférieur ou égal au seuil de contrôle ne sont pas considérés comme en retard au sens de cet indicateur.

  • Retard moyen des trains en retard

Le « retard moyen (mensuel ou sur les X derniers mois) des trains en retard au départ ou à l’arrivée » et le « nombre de minutes de retard à l’arrivée cumulé sur un mois » se mesurent dès la première minute (entière) de retard au delà du seuil de retard. Les données sont arrondies à la minute près par défaut.

Le nombre de minutes de retard (au départ ou à l’arrivée) pris en compte sur la période considérée correspond donc à la somme de toutes les minutes de retard enregistrées par les (seuls) trains en retard, c’est-à-dire ceux qui enregistrent un retard supérieur au seuil de contrôle (au départ ou à l’arrivée). Le retard moyen des trains en retard se calcule en divisant ce nombre par le nombre de trains en retard (au départ ou à l’arrivée) sur la même période.

  • Retard moyen de l’ensemble des trains

Le « retard moyen (mensuel ou sur les X derniers mois) des trains au départ ou à l’arrivée » et le « nombre de minutes de retard à l’arrivée cumulé sur un mois » se mesurent dès la première minute (entière) de retard. Les secondes n’étant pas prises en compte, les données en minutes sont arrondies par défaut.

Le nombre de minutes de retard (au départ ou à l’arrivée) pris en compte sur la période considérée correspond donc à la somme des minutes de retard enregistrées par tous les trains, y compris ceux qui ont un retard inférieur ou égal au seuil de contrôle. Le retard moyen de l’ensemble des trains se calcule en divisant ce nombre par le nombre total de trains (au départ ou à l’arrivée) sur la même période.

Suivi de la ponctualité en fonction de l’origine et de la destination

  • Suivi de la ponctualité (départ/arrivée) pour les relations Intercités :
    • la ponctualité sur chacune des relations Intercités est suivie selon les modalités du point c) ci-après ;
  • Suivi de la ponctualité (départ/arrivée) pour les services TGV et internationaux :
    • la ponctualité sur chacune des relations TGV est suivie selon les modalités décrites au point c) ci-après ;
    • la ponctualité sur chacune des relations appartenant à un service international est suivie selon les modalités décrites au point c) ci-après.

Au début de l’année 2014 :

  • les relations TGV concernées par le suivi sont au nombre de 100 ;
  • les relations Intercités concernées par le suivi sont au nombre de 86 ;
  • les relations sur les services internationaux concernés sont au nombre de 14.


d) Présentation synthétique des indicateurs par relation et par type de service

Suivi des indicateurs par relation

  • Pour chaque relation suivie, on mesure globalement (tableaux de la série A) :
    • le nombre de trains programmés, le nombre de circulations assurées et le pourcentage de trains annulés (par rapport au nombre de circulations programmées) sur le mois considéré ;
    • la ponctualité des trains au départ et à l’arrivée, en nombre et en pourcentage de trains en retard sur le dernier mois ;
    • le retard moyen mensuel des trains en retard au départ/à l’arrivée (en minutes) ;
    • le retard moyen mensuel des trains au départ/à l’arrivée (en minutes) ;
    • la ponctualité des trains au départ et à l’arrivée, en pourcentage de trains en retard, respectivement sur les six derniers mois et les douze derniers mois ;
    • le retard moyen des trains au départ/à l’arrivée (en minutes) respectivement sur les six derniers mois et les douze derniers mois.
  • Pour chaque relation suivie, on mesure par compagnie exploitante (tableaux de la série B) :
    • le nombre de trains programmés, le nombre et le pourcentage de circulations assurées et le nombre et le pourcentage de trains annulés (par rapport au nombre de circulations programmées par la compagnie) sur le mois considéré ;
    • la part (en %) de chaque compagnie dans le nombre mensuel total de trains en retard à l’arrivée sur la relation considérée ;
    • la part (en %) des trains de la compagnie arrivés en retard dans le mois ;
    • le retard moyen mensuel des trains en retard à l’arrivée exploités par la compagnie (en minutes) ;
    • le retard moyen mensuel des trains à l’arrivée exploités par la compagnie (en minutes).

Suivi des indicateurs par type de service

  • Pour chaque service (« TGV », « Intercités », « Thalys », etc.), on mesure pour l’ensemble des liaisons du service considéré : (tableaux de la série C) :
    • un indicateur synthétique agrégeant le nombre de circulations programmées, le nombre de circulations assurées et le nombre de trains annulés sur le dernier mois ;
    • le pourcentage de trains annulés (par rapport au nombre de trains programmés) respectivement sur le mois, les six derniers mois et les douze derniers mois ;
    • la ponctualité des trains au départ et à l’arrivée, en pourcentage de trains en retard, respectivement sur le dernier mois, les six derniers mois et les douze derniers mois ;
    • le retard moyen des trains en retard au départ/à l’arrivée (en minutes)
      respectivement sur le dernier mois, les six derniers mois et les douze derniers mois ;
    • le retard moyen des trains au départ/à l’arrivée (en minutes) respectivement sur le dernier mois, les six derniers mois et les douze derniers mois ;
    • le nombre de minutes de retard à l’arrivée cumulé sur un mois.

A noter :

Les données sur les six derniers mois ou sur les douze derniers mois sont calculées en « moyenne glissante ». Par exemple, la moyenne glissante sur six mois d’une série de données publiée au mois de mai 2012 portera sur les mois d’octobre, novembre, décembre, janvier, février, mars et avril. Au mois de juin 2012, la moyenne « glissera » sur les mois de novembre, décembre, janvier, février, mars, avril et mai et ainsi de suite.

Les données exprimées en % comportent une décimale après la virgule et sont arrondies au dixième le plus proche.

Les données exprimées en minutes sont arrondies à l’entier le plus proche.